David Dunn, l'homme « incassable », se lance à la poursuite de « La Bête », la personnalité surhumaine de Kevin Wendell Crumb. Elijah Price, le « Bonhomme qui casse », en hôpital psychiatrique depuis dix-neuf ans après avoir commis des attentats pour révéler les pouvoirs de Dunn, attend cet affrontement depuis sa cellule. Cependant, la psychiatre Ellie Staple veut les réunir pour les libérer de ce qu'elle considère comme un délire et les convaincre que leurs capacités surhumaines ne sont qu'une illusion.
Mon avis :
Contrairement à Incassable et Split, ce visionnage de Glass était une découverte et je me demande si le fait de l'enchaîner avec les deux autres n'a pas aidé à ce que ce soit une déception.
Si l'idée de base et l'univers continuent d'être intéressants et de me parler, je trouve que le traitement qui en a été fait a beaucoup moins d'intérêt. Là où Incassable avait une réalisation magnifique, là où Split montrait un jeu d'acteur et un personnage principal nouveau, Glass vient juste finir l'histoire et de manière un peu décevante.
Le film a pas mal de longueurs, de passages pas toujours très clairs ou qui ne servent pas l'histoire et c'est vraiment dommage parce que le nouveau personnage d'Ellie Staple et ses motivations permettaient une fin plus au niveau des deux autres opus.
Un point positif tout de même, c'est que les personnages de Joseph et de la mère d'Elijah, qu'on avait découverts 20 ans auparavant dans Incassable, sont joués par les mêmes acteurs. Cela permet une cohérence avec les scènes initialement tournées pour Incassable mais qui ont finies dans Glass (principalement dans les souvenirs de David Dunn ou de Joseph).
En bref, un film qui se laisse regarder mais qui retombe à plat après malgré une belle brochette de comédiens et un univers plein de potentiel.
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